Anthropomorphisme au service de la santé animale

Publié le 4 décembre 2018

Regards d'expert

Anthropomorphisme. La nutrition animale est un véritable miroir de la nutrition humaine, et on observe la même tendance entre santé humaine et santé animale !

En France, en 2018, 1 foyer sur 2 possède un animal de compagnie, dont 13,5 M de chats et 7,3 M de chiens ; et ce n’est pas sans impact émotionnel et financier pour les propriétaires, surtout avec une durée de vie qui s’allonge.

Selon une étude Wamiz/Bulle Bleue, 41 % des propriétaires estiment qu’une unique visite annuelle chez le vétérinaire est suffisante, tandis que 33 % y vont 2 à 3 fois par an. Les visites de contrôle sont les plus courantes, avec seulement 20 % concernant les animaux malades. Selon une étude IPSOS pour l’assureur d’animaux SantéVet, les propriétaires dépenseraient ainsi 211 € en moyenne en frais vétérinaires par an pour leur chien, et 166 € pour leur chat… Et, tristement, si les dépenses s’annoncent supérieures à 1 000 €, 9 % des propriétaires de chien et 19 % de ceux de chat seraient prêts pour l’euthanasie.

C’est pourquoi on voit entre autres fleurir les mutuelles pour animaux : 7 % des propriétaires de chiens en souscrivent une, contre 3 % des propriétaires de chats. Elles représentent alors un budget de 30€ par an en moyenne pour les chiens, contre 21 € par an pour les chats… mais ce coût est dépendant des conditions et notamment de l’âge de l’animal.

Santé animale : mieux vaut prévenir que guérir

A l’identique de l’Homme, une alimentation équilibrée, la pratique régulière d’une activité physique et un sommeil réparateur sont évidemment la clé du mieux-vivre et du mieux-vieillir ! Pourtant, malgré ces bons conseils, la santé des animaux de compagnie peut être mise à rude épreuve au cours de leur vie : maladies chroniques, neurologiques, respiratoires, articulaires, cancer, stress, blessures… Et un accompagnement vétérinaire s’impose alors !

Dans ce cas, la démarche de guérison de l’animal s’apparente à celles des enfants ! La comparaison peut faire rire, pourtant, tel un enfant qui n’exprime pas (clairement) ses maux, un animal a besoin d’un traducteur et d’un sauveur ! Il est ainsi nécessaire de s’adresser au propriétaire tel un parent aimant, pour une prise en charge efficace ; et de donner les clés au vétérinaire pour le faire sereinement.

Voici donc des enjeux de taille pour les vétérinaires et les services R&D et marketing des laboratoires pharmaceutiques et d’aliments complémentaires.

Les laboratoires ont en effet un rôle central, en amont, pendant et en aval du diagnostic du vétérinaire pour :

  • Accompagner les professionnels de santé (parfois démunis) dans leur discours et la transmission d’une information claire
  • Soutenir les propriétaires (parfois désemparés) dans leur compréhension du discours et l’observance du traitement
  • Offrir des prestations adaptées

Ainsi, aider le propriétaire, c’est aider le vétérinaire… et réciproquement !

Alors quelles sont les 3 clés pour une démarche « Pet Centric » ?

Clé n°1 : avant tout, de l’ « humain »

La place de l’animal dans le foyer ne cesse de prendre de l’ampleur, nourrissant la demande sociétale autour du bien-être animal ! Ainsi, il est essentiel de considérer l’animal comme un membre à part entière de la famille et de se mettre à la place du propriétaire (émotions, niveau d’éducation, ressources…) comme du professionnel de santé (temps, maîtrise de la pathologie, gestion des réactions…).

Par exemple, pour accompagner les vétérinaires, MSD Santé Animale propose régulièrement des cycles de réunions sous forme de tournée nationale comme celle sur le thème du « bien-être accompli du chat » ou encore « comment s’adapter à des clients de plus en plus connectés ? ». Toujours dans l’univers félin, le laboratoire présente également le programme CATtitude : des formations pour les professionnels de santé et un écosystème print et digital pour vétérinaires et propriétaires, notamment la plateforme lasantedemonchat.fr ; ayant son équivalent pour nos compagnons canins lasantedemonchien.fr.

Grâce à des outils et services au ton empathique, à l’univers graphique rassurant, au contenu pédagogique, on facilite l’accompagnement dans une réalité terrain parfois complexe.

Clé n°2 : ensuite, du pratique

Encore trop souvent, des patients sortent du rendez-vous médical sans avoir compris tout ou partie des informations délivrées par le vétérinaire, malgré ses efforts, parce qu’ils n’ont pas osé le dire, parce qu’ils s’en rendent compte une fois sortis du rendez-vous car l’annonce du diagnostic a accaparé leur attention, ou parce qu’ils n’en ont tout simplement pas conscience.

Pourtant, l’observance est fondamentale pour traiter une maladie ! Il n’est déjà pas facile de donner un traitement à un animal, alors si en plus la posologie est compliquée, on se confronte à un risque d’abandon au détriment du rétablissement et de la santé de l’animal.

Dans ce sens, des outils et services finement pensés, réellement adaptés à la « vraie vie », facilitent le travail d’éducation du vétérinaire et la vie du propriétaire, tout en le soutenant dans le parcours de soin de son animal. Avec la déferlante du numérique et des objets connectés, de belles opportunités s’offrent pour suivre l’état de l’animal et faire le lien avec le vétérinaire.

Le laboratoire TVM, au-delà de ses brochures accessibles au plus grand nombre, a lancé en 2018 une plateforme unique autour de l’animal épileptique : un site internet, une application mobile et un journal de suivi des crises, une communauté Facebook active et un remis de consultation !

Dans cette même idée, citons également la plateforme digitale d’envoi de SMS et d’emails de MSD Santé Animale qui propose à la fois aux propriétaires et aux vétérinaires d’avoir des rappels des vaccins et ainsi faciliter le suivi.

Et connaissez-vous les colliers connectés tels que celui de Jagger and Lewis, Voyce ou PetPace Smart-Collar ? Ils permettent de récolter des données telles que la dépense d’énergie, la fréquence cardiaque ou la température corporelle ; puis de les envoyer sur une application installée sur le smartphone, voire directement au vétérinaire pour un programme de surveillance à distance !

Des supports qui, une fois adoptés par tous les acteurs gravitant autour de l’animal, devraient permettre une observance efficace.

Clé n°3 : de l’efficacité

La première composante de l’efficacité du traitement, au-delà de l’observance, est bien entendu liée aux ingrédients. Ayant fait leurs preuves sur la santé et le bien-être de l’Homme, de nombreux laboratoires se lancent sur les aliments complémentaires aux promesses santé et fonctionnelles bien connues : cognition, immunité, digestion, antioxydants… Ces gammes de produits sont de plus en plus populaires auprès des propriétaires d’animaux, notamment aux Etats-Unis où 71 % des consommateurs recherchent des aliments complémentaires et 70 % affirment qu’ils jouent un rôle important dans la santé de leur compagnon !

Par exemple, nous pouvons citer Fortiflora de Purina Proplan Veterinary Diets (Nestlé) sur la promesse digestive, à base de probiotiques ; ou la gamme d’aliments complémentaires liquides de Pettura, dont la référence Calming à base de camomille, L-tryptophane et valériane.

Vous être un acteur de la santé humaine et vous souhaitez vous développer sur le marché de la santé animale ? Vous êtes un acteur de la santé animale et vous souhaitez être accompagné dans votre stratégie de communication ? Vous souhaitez en savoir davantage sur ce marché, ses tenants et aboutissants ? Contactez-nous pour affiner ensemble votre besoin !

A propos de l'auteur

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Gwendaline

Directrice du pôle santé, elle est notre mentor des stratégies de communication 360.
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